Il y a, chez Oboken, la tentation sans cesse contrariée de larguer les amarres, l'impression d'un voyage immobile, en d'immenses espaces qui n'en finissent pas de rétrécir. Disque d'errance en même temps que de repli sur soi, Peace of Mind s'écoute comme on regarde défiler les poteaux électriques, sur une route sans fin ni commencement
LES INROCKUPTIBLES (Gilles Dupuy)

Les français d'Oboken nous ouvrent les portes de leur univers mélancolique et magique en nous entraînant sur cette route intimiste.
LES INROCKUPTIBLES (compile printemps / été 2001)

Extension du domaine du folk : la musique d'Oboken lorgne vers les grands espaces en une sorte de voyage immobile.
LES INROCKUPTIBLES ("le meilleur des dernières semaines")

Avec un goût immodéré pour la répétition, les atmosphères satiennes et la lenteur d'ornement, Peace of Mind s'avance comme un disque d'une séduction exquise, épurée à l'extrême, modelée au gré de voyages (Islande, Nouvelle-Zélande, Canada), ou de rencontres d'un jour. L'ensemble, composé d'un trait, puise parfois dans les héritages de la musique concrète ou répétitive, entre Dominique Petitgand et Philip Glass, mais s'apparente davantage aux compositions sensitives de Hood ou Labradford
LIBERATION (Bruno Masi)

On parlera aussi de l'aisance de ces musiciens méticuleux, peaufinant chaque arrangement avec une dévotion de maître artisan, revenant sur tel et tel détail des nuits durant comme, on l'imagine, Benoît Burello sur le premier album de Bed. Ainsi, et pour la seconde fois en quelques semaines, notre belle patrie aura vu éclore l'un de ses plus précieux talents.

Épaulés par le fidèle Renaud Hébinger aux manettes, les deux amis se sont livrés, deux semaines durant, à un captivant travail de déconstruction de leurs mélodies, rebâtissant au fil des jours ce qui ressemble aujourd'hui à l'un des meilleurs disques de l'année, tous genres confondus.
MAGIC! (Renaud Paulik)

la formation, qui sort avec "Peace Of Mind" son deuxième effort, semble vouer un culte infini aux univers oniriques du post-rock, et les quatorze titres du disque sont autant de perles qui illuminent la pénombre du genre
ROCKSOUND (Thomas Vandenberghe)

L'équilibre fragile de cet opus dressé sur la corde raide tient de l'état de grâce
AMAZON (Hervé Comte)

Et puis, sur ce même Peace of Mind, il y a l'éclair de génie : Brain Box, chanson parfaite et limpide, qui renvoie à l'étude la moitié des compositeurs de la planète. Même après dix-huit écoutes répétées, lorsque Philippe Saucourt entame son énième refrain sous le poids de la batterie, le même frisson parcourt le dos et la chair de poule monte encore et à chaque fois pour se terminer en sourire béat ressemblant, au filet de bave près, à celui qui a éclairé auparavant les visages de tous ceux qui ont bloqué des jours durant sur Harvest
POPNEWS (Rodérick Petetin)

L'album "Peace of mind" signé Oboken est un OVNI. Entre post folk contemplatif et sonorités répétitives, ce disque nous plonge dans un voyage incertain entre Smog, The For Carnation, Hood et Labradford. Mais Oboken fait surtout la jonction entre un nulle part rêvé et un ici forcément sublimé et ceci avec un sens de l'épure musicale proprement hypnotisant.
PLANET OF SOUND (Jean-Vic Chapus)